La Nouvelle Zélande est un pays où il y a beaucoup d’activités volcanique et sismique. Sur l’île du Nord, où on habite, il y a des volcans partout. Les plages de la côte ouest sont en sable noir, c’est du basalte (roche volcanique) qui contient plein de fer. Si l’on a une pièce aimantée sur un vêtement ou notre combinaison néoprène, les grains de sable s’y accrochent et font de petits pics.
Il y a beaucoup de volcans qui ne sont plus en activité, mais le plus haut de Nouvelle Zélande, le Ruapehu, sur lequel je suis monté, est toujours en activité. Il y a plein d’endroits où l’on peut voir des fumerolles, des sources d’eau chaude, des « piscines » de boue qui bouillonnent. L’endroit le plus connu pour voir ces phénomènes est Rotorua, à deux heures de Raglan, le village où on habite. Tout proche de Raglan, à Kawhia, il y a aussi des sources d’eau chaude sur la plage. Tu creuses le sable et ton trou se remplit d’eau bouillante. C’est génial!
Pendants nos cours de sciences l’année passée (en NZ) on a étudié les tremblements de terres et les éruptions volcaniques suite au grand tremblement de terre qui avait frappé le nord de l’île du Sud. Le maître nous a dit qu’il y avait beaucoup de séismes et de volcans car la Nouvelle-Zélande se situe pile a l’intersection de deux plaques tectoniques qui se frottent constamment l’une contre l’autre. Il appelle cette région volcanique et sismique la « Ring of fire ».
Souvent il y a aussi des tremblements de terre. Les plus dévastateurs ont pour l’instant eu lieu sur l’île du Sud. Peu après notre arrivée il y en a d’ailleurs eu un très gros (7.5 sur l’échelle de Richter) à Kaikoura. Nous avons senti les secousses à 600km de l’épicentre et le réseau d’eau de Raglan a même été endommagé par le séisme. Nous n’avons plus eu d’eau pendant une semaine, des volontaires nous amenait de l’eau en bouteille et interdiction de prendre des douches 😉
Il n’y a pas eu beaucoup de victimes mais les dégâts ont été très grands, notamment les voies d’accès à Kaikoura. Le lit de la mer est également monté de plusieurs mètres et la côte a complètement changé. Des espèces marines ont également été touchées par ce boulversement géologique (crayfish, paua, algues, coquillages et crustacés…).
Lors de notre dernier voyage en Nouvelle Zélande en 2011, le centre ville de Christchurch a été complètement détruit avec beaucoup de victimes. Nous y sommes retournés à Noël et tout est toujours en construction 5 ans plus tard.
Comme la Nouvelle Zélande est entourée par la Mer de Tasmanie et l’Océan Pacifique, dès qu’il y a un tremblement de terre, il y a un risque de Tsunami. Si le tremblement de terre a lieu au large et dans les fonds marins, l’onde de choc se propage et crée une vague énorme en remontant les fonds près des côtes. Ces vagues peuvent détruire les constructions côtières et tuer ou blesser les personnes qui se trouvent dans les zones menacées. On trouve partout des panneaux d’explication du danger de Tsunami, avec des lieux sûrs de rassemblement en cas de menace (collines, points hauts…). Le système d’alarme et de détection de Tsunami en Nouvelle Zélande a l’air de bien fonctionner.
C’est intéressant de voir tous ces phénomènes en vrai à l’échelle 1:1, qu’on étudie habituellement à l’école dans des livres.
A la fin de notre périple en Nouvelle-Zélande nous allons passer un mois en Indonésie (à Bali) et dans mes livres de géographie ils nous montrent beaucoup de photos des catastrophes naturelles de cette région (tremblements de terre, tsunami…). Je me réjouis beaucoup de visiter ces îles.
A+ et attention aux tremblements de terre, il y en a aussi en Valais 😉
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